samedi 15 novembre 2008

Sur les routes du Chili

Les Amériques, voila un continent dont je n'avais jamais foule le sol! Et bien c'est chose faite puisque j'entame une nouvelle étape de mon périple sur ce continent en commençant par le Chili.

Peu avant d'arriver ici, une bonne surprise m'attendait dans ma boite mail. Fabrice, un ami de longue date, victime de la crise financière, m'annoncait qu'il venait de se faire licencier. Se voyant donc crouler sous le temps libre et ayant encore la fougue de ses 20 ans il m'annonçait que si j'étais OK il pouvait venir me rejoindre pendant quelques semaines. Tu parles qu'il pouvait! Ça me ferait très plaisir de le revoir, partager de trépidantes aventures avec lui (et les longes heures de bus aussi) et avoir un vieil ami a mes cotes n'était pas pour me déplaire.

Voila, pour l'introduction. Muni de mon nouveau compagnon de voyage, c'est partit sur les routes du Chili!

Première étape: Santiago, la capitale. Honnêtement, plus ça va et moins je suis grande villes. Santiago doit être une ville très sympa pour y travailler ou y étudier mais a visiter il n'y a pas grand chose a voir. C'est jolie, propre, il y a quelques beaux monuments mais ça ne va pas plus loin.

Toute ville au Chili a une Plaza de Armas, une rue O´Higgins et des centros de llamados. C'est toujours comme ca! Ici la Plaza de Armas de Santiago.

Par contre, après près de 2 mois passes dans le Pacifique avec l'air frais marin mon nez est devenu plutôt sensible a la pollution et a la fumée de cigarette. Autant dire qu'en arrivant dans cette megapole mon capteur s'est emballe: nez qui coule et éternuements ont marque mon quotidien!

Vue sur Santiago et les Andes qui la surplombent. Un leger nuage de pollution vient ajouter a la poesie du lieu.


Même chose niveau population, après plusieurs semaines passées sur un bateau la foule et se faire bousculer dans les transports en communs ça fait un choc! On s'y remet mais ça ne reviens pas tout de suite!

Nous avons donc décide de rapidement quitter cette ville... pour nous rendre dans une autre. Très malin direz vous sauf que ce ne sera que pour une journée et qu'il s'agit d'une étape incontournable au Chili. Il s'agit de Valpareiso, une magnifique ville construite sur des pentes abruptes plongeant dans la mer. Abruptes a tel point que la cite est parsemée de funiculaires pour pouvoir changer rapidement et sans efforts de niveau.

Que lindo!


Il y a également quantité d'escaliers, de ruelles et de passerelles pour flâner et se perdre. La ville est vraiment de toute beauté. Les maisons sont un patchwork de couleurs chatoyantes, la plupart des murs sont décorés de peintures murales et chaque terrasse offre une vue vertigineuse sur les collines parcemees de ces maisons colorées. Quelques photos vous permettront d'imaginer un peu le tableau mais ne feront pas justice a cette magnifique ville.


Mon ami Fabrice deambulant devant une maison ornee d'un graph . Ces decorations murales m'ont un peu fait penser aux murals de Belfast, avec des themes un peu plus gais et legers tout de meme.

Nous ne passerons qu'une journée ici mais c'est suffisant. Le soir même nous prenons un bus de nuit pour notre nouvelle destination. C'est l'occasion de parler du réseau de bus qui est vraiment exceptionnel au Chili.

Le réseau routier est très bon car après les grands tremblements de terre qui ont secoue le pays il y a quelques décennies le gouvernement a plutôt abandonne le réseau ferroviaire et s'est concentre sur les routes. Des compagnies de bus se sont logiquement développées et le résultat est frappant. Pour quelques pesos on peut faire des distances énormes, les bus sont les plus confortables et modernes dans lesquels j'ai pu voyager, les sieges sont spacieux et honteusement inclinables, et il y a meme un sewart a bord pour s'occuper de vous (distribution de coussins, couvertures, snacks,....) et meme, meme, attention! Des toilettes propres et fonctionnelles! Ce qui voyagent beaucoup en bus comprendront mon enthousiasme.

Avec de tels bus nous voyagerons donc la plupart du temps de nuit. Dont une période de 3 nuits de bus sur 4 qui nous aura laisse un peu raplaplas. Le bus a beau être confortable, rien ne remplace un bon lit!

Notre prochaine étape est a 11h de route au sud de Santiago, a Pucon. C'est une petite ville de montagne nichée entre un lac et un volcan assoupi. On se croirait dans les Alpes: chalets, sapins, montagnes, prairies verdoyantes ou pâturent des vaches, sommets enneiges... La destination est délicieusement relaxante mais pas très dépaysante pour un européen! Les touristes, étrangers ou chiliens, viennent ici pour se balader a pied ou a cheval, faire du rafting, se plonger dans les eaux thermales et gravir le volcan assoupi Villarica. Nous ne manquerons pas de réaliser cette ascension et après un réveil a une heure sans nom et près de 6 heures de marches plus tard nous atteindrons le sommet a 2 847m de ce volcan.

Le volcan Vilarica, cone volcanique presque parfait vue de Pucon et ci dessous notre "cordee" en plein effort.


La vue y est phénoménale, sur les alentours bien sur car le volcan est un sommnet isole ce qui offre une vue incroyable a 360 degrés mais aussi sur le cratère fumant. Pas de lave en fusion qui s'élève dans les airs ici mais "juste" une fumée chargée en souffre qui vous pique la gorge et les yeux. Un déjeuner rapide et Fabrice et moi descendrons les pentes du volcan en snowboard. Ce fut memorable et honnêtement bien mérité après s'être trimballe ces planches pendant toute la montée!

Le sommet du monde!!... ou juste environ 6000m en dessous.


Le soir, nous nous plongerons avec délectation dans l'une des nombreuses sources thermales qui entourent le volcan. Et ici pas de chichi comme dans les centres thermaux en France. Juste des piscines en pierre au fond d'une vallée pour se detendre en regardant les étoiles. Magique!


les Geometricas Termas. Un cadre magnifique et un amenagement qui a valut a son architecte une distinction nationale, honnetement bien meritee.


Le Chili, situe sur la ceinture de feu du Pacifique, est en fait parsemé sur toute sa longueur de tels volcans, tous en activité plus ou moins ralentie. Ils fument un peu, parfois crachent de la lave mais les risques d'éruption sont réels. Les villes qui se trouvent a leur pied comme Pucon disposent donc de plans d'évacuation et de sirènes pour alerter la population en cas de danger.

De Pucon nous descendrons un peu plus au sud, pour nous rendre sur l'île de Chiloe. Les brochures promettent monts et merveilles avec une architecture extraordinaire, une culture unique et une atmosphère des plus relaxantes... Honnêtement, nous avons ete un peu decus. L'île est jolie, il y a quelques maisons et églises sympa mais pas de quoi fouetter un chat. Je pense que c'est un peu comme l'île de Re ou d'Oleron. C'est jolie et tout, c'est vrai, mais des fois on se demande pourquoi tous ces gens d'Europe reviennent année après année sur ces îles et ne jurent que par elles.

Architecture traditionnelle sur l'ile de Chiloe.


On rejoint Chiloe de Puerto Mont, une ville assez fameuse car c'est de la que partent les bateaux qui emmènent les touristes bien plus au sud, vers la Patagonie et la Terre de Feu. Nous avons été très tente de nous y rendre mais voyager dans cette région est cher, long et en cette saison les risques de passer son temps sous la pluie sont trop grand.

On rencontre par contre quantité de touristes qui vont faire ce périple et ça rend un peu jaloux. Surtout que si certains se rendent autant au bout du Chili s'est souvent pour poursuivre encore plus loin. Ushuaia est en effet la base de lancement des croisières vers l'Antartique. Et la ça fait vraiment rêver... mais les prix sont encore dissuasifs et j'espère qu'ils le resterons pour préserver ce continent. Pour ceux que ça intéresse, en plus du coût pour se rendre a Ushuaia il faut compter dans les 3500 a 4000 euros pour une croisière de plusieurs semaines aller-retour et passer quelques jours sur ce continent mythique. Je comprend que cela coûte cher mais par contre cela frise le ridicule pour les options: environ 350 euros pour louer un kayak et faire mumuse entre les icebergs!

Un peu déçus tout de même de tirer un trait sur la Patagonie (ce n'est que partie remise j'espère!) nous repartons vers le nord pour trouver des températures plus clémentes. Le Chili est en effet une longue bande qui s'étend sur près de 4200Km du nord au sud. Donc pour changer de climat il suffit de changer de latitude!

Revenus un poil au sud de Santiago nous sommes dans la ville de Talca. Ce sera notre base de lancement pour une visite instructive et gustative. La ville est en effet située en pleine région viticole. Tout le monde a entendu parler des vins Chiliens je suppose? C'est un secteur économique assez important pour le pays et la quasi totalité de la production est exportée. Le pays jouit d'un climat très propice a la vigne et la plupart des maladies qui attaquent le vignoble Français sont ici inexistantes. Beaucoup de châteaux se sont d'ailleurs lances dans la production de vins biologiques.

Le pays est même exempt du phylloxera, un insecte ravageur originaire des USA qui a presque décimé le vignoble européen au milieu du 19ème siècle. Une lutte de près de 30 ans a coup de porte-greffes résistants originaires des USA aura était nécessaire pour surmonter la crise. Au Chili ce problème est inconnu et on trouve des cépages qui ont aujourd'hui disparus en France, dont le fameux Carmenere qui vaut le détour.

Nous aurons passe une agréable journée a visiter 2 châteaux et a déguster leurs vins. Ils ont même une soorte de petiit blanx liquoureu qui ma foie a une pti gout de rvins y. MEm Fbrice l-a trouvai tres bon et moa aussi mais on na pas abuuuuuuuse du ptou tout je vous rassureu.

Après avoir passer la nuit a cuver dans le bus (je blague, nous n'avons pas vraiment abuse!) nous nous arrêterons a La Serena, une ville réputée pour ses plages et son front de mer mais honnetement ce n'était pas jolie jolie. On est encore au tout début du printemps ici alors l'eau est froide, il fait du vent et les plages sont sales. Pas de baignade donc! Par contre la ville est très elegante avec une architecture d'inspiration espagnole.

La ville est surtout la base de lancement de nombreuses visites liées a l'astronomie. Les montagnes environnantes présentent en effet des conditions d'observation du ciel nocturne idéales. Pas de pollution lumineuse, plus de 300 jours de nuit claires par an, un air très sec et une altitude élevée. La plupart des grands télescopes mondiaux sont situes dans la région. Et on comprend pourquoi. Nous avons fait la visite d'un observatoire pour touristes avec observation a l'oeil nu et au télescope de quelques objets célestes et c'était magnifique. Même des nébuleuses sont visibles a l'oeil nu! C'était l'un des ciels les plus purs qu'il m'ai été donne de voir.

Les grands télescopes d'observation scientifique finances par l'Europe ou les USA peuvent être également visites mais seulement de jour. On y va que pour voir les batiments, pas pour faire de l'astronomie. Dans ces centres de recherche, l'observation visuelle d'objets célestes a travers un objectif ne peut pas y être directement faite car les données d'observations sont en fait transmises a et digérées par des ordinateurs.

Chaque fois que nous nous arrêtons dans une ville il y a des grèves. C'est pire qu'en France! il y en a même de toutes les tailles, du grand rassemblement populaire au petit groupe d'une dizaine de personnes revendiquant des améliorations dans leur petite entreprise. Si le pays semble se porter bien, le salaire reste pour beaucoup d'environ 160 000 pesos/ mois soit environ 200 euros et la vie est assez chere.

En venant en Amérique du Sud on s'attend a ne voir que des pays très socialistes. Gonzalo, un chilien rencontrer a Santiago et ayant vécu et étudie pendant 7 ans a Pau (le monde est petit!) nous aura beaucoup ouvert les yeux sur l'état du pays. Même s'il a aujourd'hui une présidente socialiste (Michelle Bachelet) le pays reste très libéral après toutes les années Pinochet. C'est pourquoi les gens descendent encore beaucoup dans la rue pour presser les reformes.

Le système de protection sociale n'est pas très bon et les retraites se font par capitalisation. Avec la crise financière actuelle beaucoup ont vu leur capital économisé fondre comme neige au soleil et se retrouvent a devoir travailler plus longtemps. Les universités sont privées et les études supérieures sont donc payantes et très chères, près de 600 euros par mois en moyenne! Chose assez incroyable pour un Francais, on voit des publicités a la TV, dans le metro ou sur le bord des routes pour telle ou telle université!

En parlant d'etudes, après plusieurs mois passes dans des pays parlant anglais, je me retrouve dans un univers bien hispanophone et ce n'est pas ma spécialité. Donc la communication avec les locaux a été plus difficile! Cette rencontre avec Gonzalo qui parle couramment français a été une aubaine.

J'ai bien eu quelques heures de cours d'espagnol pendant mes études supérieures mais le coefficient était tellement ridicule que je n'y avais pas consacre beaucoup d'efforts. Comme je regrette! Je m'efforce d'apprendre tous les jours mais avec les chiliens ce n'est pas évident. Leur espagnol n'est pas du tout académique. Ils parlent très vite, font disparaître des syllabes et ont beaucoup d'argot. Le mot "despues" voit disparaître tous les "s" et se dit "depue". Pour l'argot ce n'est même pas la peine. Le seul que j'ai retenu c'est "Catchai?" pour "T'as compris?" et "Catcho" pour "j'ai compris". Ce qui me permettait d'utiliser régulièrement "no catcho" pour dire que je ne comprenais rien tout en ayant une subtile touche locale pour sauver la face.

Notre dernière étape nous emmène a San Pedro d'Atacama, petite ville située dans le fameux désert d'Atacama. C'est le désert le plus aride du monde, dans certains endroit on a relevé des precipitations de seulement 0.8mm de pluie par an! Il est situe a plus de 2000m d'altitude et est vraiment extrême. De 30 degrés le jour on passe a des températures qui frôlent le 0 la nuit et qui peuvent descendre a -20 en hiver.

Les alentours sont magiques avec des volcans qui frisent les 6000m, des lagunes ou l'on trouve des flamands roses, des geysers, des vallées absolument incroyables, creusées par le vent et l'eau mais aussi des étendues planes sans fin avec parfois des salars, ces grands dépôts de sels qui peuvent s'étendre sur des kilomètres.

Rien n'est ridicule quand il faut se proteger du soleil dans le desert... meme si cela a bien fait rire Fabrice, le ridicule ne tue pas, le soleil oui. Souvenez vous en bien!

Malgre l'extreme manque d'eau, dans les altiplanos on trouve des petits villages niches au coeur de canyons ou des sources sorties de nulle part alimentent de petits cours d'eau. Ce sont alors de vrais petites oasis de vie qui s'organisent avec elevage de lamas et agriculture vivriere mais aussi vie sauvage: canards, emus, alpaguas, lievres,...

Canyon et oasis de vie dans le village de Toconoa


Lamas en train de paitre a plus de 4000m d'altitude.


La destination est tres plébiscitée et San Pedro est une ville farcie de touristes... avec ses bons et mauvais cotes.

Heureusement avec Fabrice nous avons réussi a nous organiser pour faire les principales attractions touristiques sans avoir a passer par des agences de voyage et des tours organises. Cela nous aura permis d'admirer les sites, les couchés et levés de soleil en dehors des foules qui se déversent des minibus.

En velo dans la vallee de la Luna

On a pu admirer a notre rythme, sans avoir un guide sur le dos qui vous dit "non, il faut pas aller la!" ou " la c'est le point de vue pour le coucher de soleil donc vous aller tous prendre votre photo et vous revenez dans 5 minutes". Je caricature un peu mais parfois c'est vraiment ça!

Toujours pres a relever des defis



Notre recompense apres 50 bornes de velo a transpirer sous le soleil

Par contre cela requiert un peu plus de débrouillardise et d'énergie. Il faut prendre des bus locaux, marcher ou pédaler. L'une des principales attractions est la vallée de la Lune, une superbe vallée sculptée par le vent et l'eau. Mais ce qui devait être une petite ballade en vélo de quelques heures avec réveil a 5h pour admirer le levé de soleil s'est transformée en périple de plus de 50Km a vélo et un peu de marche pour explorer un canyon en plein soleil avec seulement 1.6L d'eau et un ananas pour 2 avec retour a 14h et sans petit déjeuner! Comme quoi on peut être aventuriers mais pas tres organisé. Par contre je ne recommande a personne de faire ça, on était bien claques après ça et c'etait même un peu risque!

C'est tout droit!

Champ de geysers a 4300m aux alentours de San Pedro de Atacama

Bain dans les eaux thermales pour se rechauffer. A plus de 4000m au petit matin il fait tres tres froid!

Etranges formations rocheuses dans le desert


C'est l'occasion de vous dire comment on se retape au Chili apres ce genre d´aventure. La nourriture est vraiment bonne. On trouve les completos (sortes de hot-dog nappes de purée d'avocat ou guacamol), les empanadas (des beignets fourres aux légumes, viande, fromage ou tout ça mélange), des cazuelas (soupes) et l'excellent lomo a lo probe (steak frite couronné de 2 oeufs frits!). Les menus au restaurant sont souvent très bon marche et copieux. Niveau boisson il y a bien sur vins et bières mais aussi le Motte con huessillo (un verre a moitie rempli de mais ou blé avec une pêche au sirop et le tout baignant dans du sirop).

Je ne parle pas souvent de nourriture dans mon blog mais la il faut vraiment faire hommage a la cuisine du Chili. Et puis c'est aussi pour rassurer ma maman qui m'a trouve trop maigre la dernière fois sur Skype.

Par contre, une précision s'impose. Le chili con carne n'est pas du tout un spécialité du Chili. En espagnol, le pays se dit Chile et le chili fait référence a un piment. C'est donc un plat de viande et de piment qui serait originaire du Mexique ou du Texas. Donc non, je ne me suis pas régalé de chili con carne.

Enfin, le sert d'Atacama est une région très riche en cuivre et abrite la mine de Chiquicamata, la plus grande mine de cuivre au monde. C'est d'ailleurs cette mine que le jeune Che Guevara visita lors de son périple en moto en Amerique du Sud. C'est la qu'il aurait rencontre un mineur communiste qui lui aurait fait prendre un tournant dans ses vision politiques.
L'exploitation du cuivre assure tout de même 47% des exportations du pays. Donc si le Chili est un pays qui se porte très bien, étant la première économie Amérique du Sud, il est très dépendant de l'exploitation de ce minerai.

Nos vacances auront donc été intenses mais c'est déjà la fin. Cela fait 3 semaines que Fabrice partage la route avec moi et il doit rentrer. Nous aurons eu vraiment de bons moments ensemble et cela m'a vraiment fait plaisir de l'avoir a mes cotes. Donc un grand merci a lui d'être venu me rendre visite même si je pense qu'il n'est pas venu que pour moi! Des petites vacances au Chili, personne ne cracherai dessus!

Voila, merci d'être reste jusqu'à la fin de ce long article mais comment faire cours avec un pays aussi immense et riche? Alors que mon ami Fabrice retourne affronter le froid de la Suisse ou il habite je continue ma route et vous donne rendez vous en Bolivie.


JEU CONCOURS

Cherchez l'erreur.... Peut etre un cadeau de noel pour le plus rapide a repondre....

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Moi ! moi !!! Je pense avoir trouvé l'erreur sur la photo : y'a que le dossier au banc. T'es donc assis... dans le vide ?!?
Merci pour cet excellent article sur le Chili. Hasta luego !
Rodolphe

Anonyme a dit…

ouais beh moi aussi j'ai trouvé, vachement plus vite que Rodolphe en plus! Alors c'est moi qui devrait avoir le cadeau, et puis en plus...si tu veux que je te rende le service que tu m'as demandé, t'as pas le choix: le cadeau, il est pour moi!!!!!!!!!!!!!!!! Merci mon frero adoré

Gab H. a dit…

Ah zut, je viens juste de voir l'article, j'ai pas gagné ! (en fait j'ai même perdu !)

Super article en tout cas, le Chili ça me tenterai bien ! (un bon vin Chilien... Ca fait des lustres que j'ai pas bu de vin!) En tous cas tu en vois du pays !

Et aussi c'est super que ton ami ait pu te rejoindre ces 3 semaines.